Si Apple a adopté la restriction de capture d’écran depuis un moment déjà, ce n’est que maintenant que Google s’est décidé à en faire autant. Bientôt, certaines applications sur smartphone Android bloqueront cette fonction afin de protéger des droits d’auteur et lutter contre les arnaques en ligne.
Restriction de capture d’écran sur smartphone : Google entre dans la danse
Sur smartphone, la fonction « Screenshot » représente en apparence un outil assez banal. Mais quoi qu’on en dise, son usage revêt des implications juridiques et éthiques diverses. La prise de conscience croissante de ces enjeux incite les géants technologiques à réagir. C’est pour cette raison que les constructeurs ont créé une fonction de restriction de capture d’écran. Après Apple, Google envisagerait aujourd’hui de restreindre, voire d’interdire, ces captures.
Cette démarche vise à renforcer la protection des contenus et la sécurité des utilisateurs, tout en soulevant des questions sur la liberté d’utilisation des fonctionnalités basiques. Soumises aux droits d’auteur, les images capturées peuvent effectivement servir d’instrument de harcèlement en ligne ou de piratage. C’est suivant selon le contexte et les applications concernées.
Une interdiction appliquée à la prochaine mise à jour de l’Android 14
Comme on peut le voir sur le site 9to5Google, la prochaine mise à jour d’Android 14 pourrait intégrer une fonction de restriction de capture d’écran. Le tout récent système d’exploitation de Google serait alors capable de détecter les captures et de bloquer l’enregistrement si l’éditeur pose son véto.
Pour rendre cela possible, le géant de la tech compte introduire ainsi une interface de programmation d’application (API) apte à activer ou à désactiver cette fonction d’interdiction. Cette évolution offre un contrôle accru aux développeurs d’applications sur la protection des contenus.
Mais encore, il sera même possible de définir des restrictions spécifiques à certaines zones du smartphone. C’est une démarche vers la protection d’informations sensibles. Cette mesure s’inscrit dans une tendance plus large des grandes plateformes technologiques à renforcer la sécurité et la confidentialité des données.
Une fonction déjà adoptée par certaines applications mobiles
Sur smartphone, la restriction de capture d’écran adoptée sur Android 14 prendra la forme d’avertissements en pop-up sur l’appareil. Elle peut aussi se manifester tout simplement par l’impossibilité de réaliser des captures. C’est selon les préférences des éditeurs.
Il est toutefois bon de préciser que cette interdiction est déjà disponible sur certaines applications mobiles, telles que Signal et le navigateur Google Chrome. Ces dernières offrent déjà des options de blocage de Screenshot.
Cette tendance reflète la recherche d’un équilibre entre la protection des données personnelles et la facilité d’utilisation, tout en donnant aux utilisateurs un plus grand contrôle sur la sécurité de leurs informations. Ces évolutions témoignent d’une prise de conscience croissante quant à la nécessité de prévenir les abus numériques.
Apple : toujours une longueur d’avance
Apple avait déjà pris des mesures de restriction de capture d’écran dès 2016 avec le lancement d’iOS 10. La marque à la pomme voulait permettre à ses applications de bloquer les Screenshot.
Des plateformes de streaming telles que Netflix et myCanal, ainsi que des messageries comme Snapchat, Signal, Telegram et WhatsApp, ont notamment adopté cette fonctionnalité sur l’écosystème d’Apple. Cette démarche a renforcé la protection des contenus sensibles et des droits d’auteur des clients de la marque. Elle a permis une gestion proactive des captures.
L’initiative d’Apple a influencé entre autres l’industrie de la téléphonie. Elle a inspiré d’autres acteurs majeurs, comme Google avec Android 14, à envisager des restrictions similaires. Ces mesures soulignent l’importance croissante accordée à la sécurité et à la confidentialité des données dans l’écosystème mobile.
Une manière de préserver les droits d’auteur des utilisateurs
Les Screenshot d’applications peuvent éventuellement présenter des problèmes liés à la protection de la vie privée. Cela est particulièrement valable pour les réseaux sociaux et les services de messagerie. Les captures peuvent concerner des conversations privées ou des photos, potentiellement utilisables pour menacer ou harceler.
De plus, des contenus soumis à des droits d’auteur (photos, vidéos ou musique) peuvent être capturés et diffusés sans autorisation. Cela expose les créateurs, les titulaires ou les ayants droit à des violations de droit.
Dès lors, il devient plus que nécessaire de réguler cette pratique compte tenu des enjeux liés à la confidentialité, à la sécurité et à la propriété intellectuelle.
Une mesure de protection contre les arnaques en ligne
Pourquoi vouloir vulgariser la restriction de capture d’écran ? C’est parce que certaines images prises peuvent compromettre des données sensibles telles que des mots de passe ou des coordonnées bancaires. Cela favoriserait le piratage de comptes et bon nombre d’arnaques en ligne.
Bien que louables, les interdictions imposées ne sont pas infaillibles. Des utilisateurs peuvent facilement les contourner par le biais d’applications tierces ou en photographiant simplement le smartphone avec un autre appareil.
Malgré les multiples efforts déployés pour renforcer la sécurité des données, la vigilance reste de mise pour minimiser les risques liés à la confidentialité et à la protection des données.
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Avec ETX Daily Up