
Apple présente son iPhone 17 et un modèle Air ultrafin, misant sur la finesse, l’autonomie et des progrès matériels. L’intelligence artificielle reste en retrait, attendue plus tard, tandis que des usages plus discrets évoluent déjà.
IPhone 17 Air : un bond matériel mais pas encore d’IA visible
L’iPhone 17 Air se démarque par un changement de paradigme matériel. Avec ses 5,6 mm d’épaisseur pour une masse de 123 grammes, il illustre la volonté d’Apple de revenir à des designs plus épurés, légers et portables. Cette finesse s’accompagne d’un écran OLED plus lumineux, d’une meilleure dissipation thermique, et d’un processeur A19 promettant une consommation d’énergie optimisée.
La photo bénéficie aussi d’une évolution. L’objectif principal, plus performant en basse lumière, s’appuie sur des algorithmes de traitement toujours plus précis, sans être encore qualifiés d’« intelligents ». Côté vidéo, le mode action est amélioré, stabilisé, facilitant les créations mobiles, même chez les plus jeunes.
Pour autant, malgré les attentes, aucune fonctionnalité phare en intelligence artificielle n’a été activée dans cette version de lancement. Cela confirme la stratégie d’Apple : intégrer progressivement, avec prudence, des éléments d’IA embarquée, sans bouleverser d’un coup les usages ni l’écosystème.
Ce choix peut rassurer les familles. En effet, les outils IA encore peu encadrés peuvent générer des contenus biaisés, inappropriés, ou difficilement vérifiables. Le fait que l’IA ne soit pas mise en avant immédiatement laisse le temps aux adultes de mieux en comprendre les implications éducatives et sociales.
Autonomie : ce que cela implique pour un usage familial
L’amélioration de l’autonomie reste une priorité pour les utilisateurs mobiles. Apple annonce plus de 24h d’utilisation moyenne, mais cette donnée varie fortement selon le profil utilisateur. Pour un enfant ou préadolescent, l’autonomie réelle dépendra de facteurs comme :
- L’usage intensif de jeux en ligne
- Le visionnage prolongé de vidéos sur YouTube ou TikTok
- Les appels vidéo sur FaceTime ou WhatsApp
- L’activation constante de la géolocalisation ou du Bluetooth
Dans les familles, une autonomie accrue peut être perçue comme un confort… ou une tentation. Des observations de terrain, notamment relayées par des médiateurs numériques (réseau Canopé, Ligue de l’enseignement), montrent que plus la batterie tient, plus le temps d’écran augmente, surtout en période de vacances ou sans surveillance.
La CNIL recommande de mettre en place des temps de repos numérique et des paramétrages de notifications intelligents. Des outils natifs comme Temps d’écran sur iOS permettent de fixer des limites par application, en particulier pour les jeux, réseaux sociaux ou navigateurs.
À l’école, le sujet devient central. Une étude menée par l’Inria (2024) montre que les collégiens exposés plus de 3 heures par jour à leur smartphone voient leur attention diminuer en classe. L’autonomie, bien qu’utile, doit être mise en regard avec un accompagnement pédagogique sur la gestion du temps et des priorités numériques.

Intelligences artificielles en embuscade : attentes et limites
L’annonce de fonctions IA comme « Apple Intelligence » laisse entrevoir de futures évolutions, notamment à travers Siri, Mail ou Messages. Ces outils viseraient à :
- Résumer des mails ou documents
- Proposer des suggestions de rédaction
- Générer des réponses personnalisées
- Identifier le contenu des images
Cependant, ces fonctions ne sont pas encore disponibles pour le grand public au lancement de l’iPhone 17. Elles devraient arriver à l’été 2025 pour certains pays et modèles. En l’absence de ce déploiement immédiat, les familles disposent d’un temps précieux pour comprendre les mécanismes de l’IA générative, en dialoguant avec les enfants sur ce qu’elle fait, et ne fait pas.
Du côté de la UNICEF, une alerte est lancée depuis 2023 sur l’impact potentiel des IA sur la santé mentale des adolescents, notamment si les IA imitent le langage émotionnel, donnent des conseils ou se substituent aux interactions sociales.
Les familles sont donc invitées à observer attentivement l’arrivée de ces outils : non pas pour les interdire, mais pour les cadrer, les expliciter, et encourager des usages critiques. Par exemple, dans un contexte scolaire, l’utilisation d’une IA pour résumer un texte peut être pertinente, à condition que l’élève comprenne que cela ne remplace pas la lecture.
Enfin, les biais des IA restent un enjeu : les données d’entraînement ne sont pas toujours inclusives, ce qui peut conduire à des résultats discriminants, stéréotypés ou peu fiables. Un dialogue bienveillant, mais lucide, est nécessaire pour en parler dès l’usage des premières IA.
Sécurité numérique, SIM virtuelle et impact concret
L’intégration exclusive de la SIM virtuelle (eSIM) dans les modèles vendus hors Europe illustre un tournant technique et pratique. Pour les adultes, cela signifie moins de manipulations physiques. Pour les plus jeunes, cela change les repères habituels :
- Plus de carte SIM à insérer ou retirer
- Activation directement via QR code ou opérateur
- Difficile à extraire sans accès logiciel
En cas de vol ou de perte, la SIM virtuelle offre une sécurité renforcée : inutile pour un tiers de tenter de retirer la carte pour usurper l’identité. Toutefois, cela complique la récupération du numéro si aucun compte Apple ou identifiant n’est associé.
Les parents doivent donc s’assurer que le compte Apple est correctement sécurisé par :
- Une double authentification activée
- Des mots de passe forts et non partagés
- Des informations de récupération mises à jour
Par ailleurs, le traitement embarqué des données, vanté par Apple, réduit en théorie les fuites d’informations : moins de transmission aux serveurs, plus de traitement sur l’appareil. Cette architecture dite « privacy by design » est saluée par la CNIL.
Mais elle n’exonère pas les familles de vigilance : une étude de l’Observatoire de la Parentalité et de l’Éducation Numérique (2025) révèle que plus de 60 % des enfants activent les autorisations d’accès (caméra, micro, contacts) sans en comprendre les conséquences.
Un contrôle régulier des réglages de confidentialité reste donc recommandé, tout comme l’usage du Partage familial iOS, qui permet de surveiller à distance les apps installées, les temps d’usage ou la position géographique.

Vers un usage éclairé et accompagné du numérique mobile
L’iPhone 17 Air reflète les choix d’Apple : investir dans une évolution technologique mesurée, centrée sur le confort, la discrétion, et une intégration progressive de l’IA. Pour les familles, cela représente une opportunité d’accompagner les jeunes dans des usages réfléchis, sécurisés, adaptés à leur âge.
Sans céder aux sirènes des promesses technologiques, un accompagnement adulte, basé sur l’écoute, l’information, la pédagogie, reste la clef d’un usage numérique équilibré.
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